La biodiversité
La Communauté de Communes est un territoire rural, riche en faune et en flore. Les impacts du changement climatique sur la biodiversité sont aujourd’hui reconnus. Il existe un risque d’extinction de 20 à 30% des espèces animales et végétales si la température augmente de plus de 2,5°C.
Elle comprend différentes zones à hautes valeurs écosystémiques protégées au niveau national et mondial :
– 4 sites classés Natura 2000 qui couvrent plus de 15 000 ha
– 7 ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Faunistique et Floristique)
– Le bassin de la Dordogne est classé au réseau mondial des «Réserves de biosphère » par l’UNESCO depuis le 11 Juillet 2012
– La vallée de la Dordogne fait aussi l’objet d’un Arrêté de Protection de Biotope
Les zones humides
La CCSPN est un territoire vallonné aux nombreux cours d’eau, coteaux calcaires et zones humides.
Les zones humides assurent différentes fonctions : fonctions biogéochimiques (rôle de filtre), fonctions écologiques (rôle de réservoir de biodiversité).
Ainsi, elles constituent une zone tampon lors des crues en absorbant le surplus d’eau et en apportant un espace de stockage et de liberté du cours d’eau. Par ailleurs, lors de périodes de basses eaux, le niveau des cours d’eau est maintenu grâce à la restitution de l’eau retenue dans ces zones humides. Les zones humides et particulièrement leur sol sont également de véritables puits contribuant ainsi à la limitation du réchauffement climatique global. Les zones humides sont de véritables amortisseurs du changement climatique. Ces milieux humides sont des milieux naturels particulièrement menacés (50% des zones humides ont disparu en France en 30 ans), qu’il est nécessaire de préserver.
La forêt
La forêt joue un rôle majeur en termes de paysages, de biodiversité, de tourisme, de séquestration du carbone, et d’activité économique sur le territoire. Sur la CCSPN, elle couvre 53% de la surface du territoire.
La forêt est vulnérable, de nombreux éléments peuvent la dégrader. De plus, la forêt fait face à un fort dépérissement des châtaigniers principalement dû au vieillissement des souches et au stress hydrique auquel ils sont soumis. Une réflexion sur l’adaptation de la forêt au dérèglement est donc nécessaire.
A l’heure actuelle, la forêt est très morcelée et en grande partie détenue par des propriétaires privés. En revanche des filières d’exploitation existent sur le territoire, notamment pour le pin maritime, le châtaignier et le chêne, ce qui favorise la production forestière.
Les risques naturels
Les deux principaux risques naturels répertoriés sur la CCSPN sont : inondations et feux de forêt.
Le risque d’inondation est notamment identifié comme fort au regard de la vulnérabilité du territoire au changement climatique. En effet ce risque s’accroît au fil du temps, avec 20 inondations recensées entre 1982 et 2015.
Le risque de feu de forêt est important et contraint fortement l’urbanisation. L’Association Régionale de Défense de Forêt Contre I’Incendie (DFCI) regroupe 4 Unions Départementales et rassemble un grand nombre d’associations syndicales autorisées. Ses missions portent sur la prévention et la mise en valeur du massif forestier.
Notre enjeu :
→ Veiller au respect des ressources naturelles et augmenter la résilience du territoire face au changement climatique.
Les actions de l’axe 4 :
4.1 : Protéger la ressource en eau potable et les zones humides
→ Préserver la ressources en eau potable
→ Financer des récupérateurs d’eau de pluie
→ Quantifier et optimiser la ressource en eau et notamment dans le secteur agricole
→ Restaurer et entretenir des cours d’eau
→ Gérer durablement les zones humides
4.2 : Valoriser la forêt
→ Mettre en place une animation et une communication favorisant la gestion forestière et la régénération des peuplements
→ Faire la promotion du label Bas Carbone du CNPF avec une valorisation locale
→ Adapter la gestion de la forêt en milieu remarquable en milieu humide
4.3 : Minimiser les risques et les conséquences du changement climatique sur le territoire
→ Lutter contre les îlots de chaleur et l’inconfort thermique estival
→ Anticiper les risques incendie
→ Limiter le risque inondation
→ Lutter contre la prolifération de moustique tigre
→ Adapter la gestion des nouveaux espaces verts au changement climatique